De retour, paroles des jeunes participants
Extraits choisis parmi les échanges et le bilan des jeunes quelques jours après leur retour.
Je ne savais pas qu’on pouvait faire autant de choses en un seul voyage !
décalages au cours du voyage : déjà, tous ces marocains assis à la terrasse des cafés à attendre je ne sais quoi... et un peu plus loin, ces femmes portant des « camions » sur leur dos et à qui l’on arrive pas à donner un âge tellement le travail les vieillit... Un décalage ? Oui
Et puis sinon aussi, j’ai souvenir que le premier « meeting » avec Saïd et Driss à la source pour discuter du projet a été assez complexe... mais ceci ne peut être qui du bonus pour nous plus tard !
à mon avis, l’idéal est quand même l’hébergement chez les marocains, chez nos contacts, même si bien sûr ce n’est pas toujours possible !... Il permet d’être vraiment dans le voyage et de mieux s’imprégner encore de leur culture !
Pour un bonne itinérance il faut surtout je pense, de l’enthousiasme, de la prise de plaisir de chaque instant, sans l’oublier l’envie ! Et bien sûr de la curiosité ! Très importante pour s’ouvrir au pays... Mais aussi, il ne faut pas partir avec des préjugés ou des clichés... ou sinon, il est bon de se défaire de ces clichés au cours de l’itinérance !
Mais ce que j’ai surtout appris pendant ce voyage, c’est savoir relativiser ! Tout simplement... lorsque je vois toutes ces personnes qui n’ont pratiquement rien, voire même qui n’ont rien du tout, et qui continuent quand même à vivre et à donner ! Ca m’a appris à plus aller vers les autres pour rencontrer toujours de nouvelles personnes.
Et bien sûr, lors de la préparation du projet, le fait de chercher des subventions ne peut qu’être une bonne formation pour la suite !...
C’est-à-dire que j’ai pris conscience du fait que prendre mes clic et mes clac, et mes belles idées ne suffisent pas pour un voyage, y a des précaution à prendre. Je pense que ce premier voyage plus cadré que si j’étais partie « seule avec des potes » m’évite des désillusions.
Un autre décalage que j’ai aimé comme vous dans ce pays, « les extrêmes se côtoient »...
Ces femmes aux grands yeux noir te sourient, t’embrassent et sans parler tu a l’impression de partager une tranche de bonheur avec ces rires d’enfants qu’elles ont suent sauvegarder. Elle rie et tu lui réponds en souriant voila un tout autre langage du plus plaisant. Tous est là pour plaindre ces femmes, et elles t’embrassent, te remercient d’être là et d’être tout court. Ces p’tit bout de femmes sont des rayons de soleil et pourtant leur vie est loin d’être facile.
L’apport + + de ce projet pour ma pomme c’est que je lui dois en partie une des raison probable de mon admission à l’IUT.. Car il a pris place et une grande dans mon expérience et il m’a également permis avec le cœur et les yeux qui brillent...preuve de motivation.
Avant pour moi un voyage c’était juste « partir », quitter la maison, les lieux connus, était un voyage. Mais plus trop maintenant. En effet pour moi le voyage a pris une toute autre ampleur. Partir avec les copains une semaine au bord de la plage n’est plus un voyage, c‘est des vacances ...
Je pense que chaque voyage étant unique, ils agrémentent tous la vision du voyage de chacun. Et en particulier un voyage comme celui la, très très riche en émotion ...
Même des bûcherons berbères ne parlant pas un mot de français nous ont invités à boire le thé.
Ce projet m’a apporté des souvenirs plein la tête...et l’envie de repartir !
J’ai surtout remarqué d’innombrables points communs. Le Maroc et la France ne sont en fin de compte que deux régions du même monde.
Pour une bonne itinérance à l’étranger il faut un objectif de voyage. C’est le point le plus indispensable à mon avis. Ensuite bien sûr, l’envie et la motivation de partir, de la curiosité, un esprit ouvert prêt à réformer ses clichés ou préjugés
La suite à donner à cette itinérance est d’autres projets (celui là était une sorte de « projet-tremplin ») ou d’autres aventures