Ressources autour du brâme du cerf
La grimpe dans les arbres pour le stage "Brâme perché" est préparée et assurée par Manu Obry, vous trouverez les informations sur notre grimpeur ici
Autant commencer par un beau livre, celui de Philippe Moës et Gérard Jadoul : Au nom du cerf / Ed. du Perron. Un beau livre comportant trois approches : une purement esthétique au travers de magnifiques photos, une scientifique et naturaliste et la troisième philosophique. Un livre un peu cher mais c’est une référence.
Et puis, parce que c’est quand même l’objectif, on va parler du brâme !
Il existe cet ouvrage Le temps du brâme / Ed. Weyrich dans lequel Jean-Luc Duvivier raconte ses affûts et la vie des cerfs qu’il observe jour et nuit, accompagné d’illustrations de l’auteur de BD Jean-Claude Servais.
Jean-Luc Duvivier avait également fait paraître aux éditions du Perron une référence sur le brâme du cerf, aujourd’hui épuisée, mais si vous tombez dessus par hasard chez un bouquiniste...
Et encore un épuisé rarissime, par le fameux photographe Vincent Munier : La nuit du cerf, un livre de photos à l’époque du brâme accompagné d’un CD de sons de la nature.
Un très beau roman sur l’observation, la piste, l’attente de l’apparition des cerfs, mais aussi sur les ravages des hommes.
Tandis qu’elle s’initie à la vie du clan, affrontant la neige et le givre avec pour seul équipement un filet de camouflage, une paire de jumelles et des carnets, elle raconte sa peur de la nuit, les futaies sous la lune, la magie de l’inconnu et le plaisir d’attendre, incognito, l’apparition des cerfs.
Un classique Maurice Genevoix, que j’ai hésité à vous proposer. L’histoire d’un cerf qui devient chef de la harde et fascine un chasseur, jusqu’à l’affrontement. Un livre de chasseur mais aussi un roman qui se déroule au coeur de la forêt, des saisons, de la vie animale, vécu au travers des yeux du cerf.
La chasse n’est rien, écrivait Maurice Genevoix, si elle n’est d’abord poésie. Poésie de la quête, de la poursuite et de l’aventure ; sympathie instinctive et profonde avec la branche porteuse d’indices, l’herbe foulée, l’humus où s’imprime une empreinte ; avec ce qui se cache, se glisse, se dérobe et s’évade, mais laisse flotter derrière soi une odeur, un duvet, un flocon que l’épine accroche et qui demeure tiède au soleil, vivant aux souffles passagers.
Un ouvrage historique et anthropologique très complet sur la symbolique du Cerf dans l’imaginaire des peuples d’Europe ou d’Asie Centrale.
S’il partage avec le lion ou l’aigle la position de figure emblématique quasi universelle, il possède une particularité presque unique qui est de servir de passeur. Grand communiquant, le cerf est un familier des sphères célestes dont il assure la liaison, dans les deux sens, avec ici-bas, la terre des hommes. Il a aussi accès au monde souterrain, présent dans les légendes celtiques comme dans le chamanisme sibérien : ses bois y dessinent la carte d’accès au monde invisible. Ainsi, par ses bois qui poussent (naissent) et tombent (meurent) chaque année, il incarne la mort spirituelle suivie d’une renaissance. Après avoir interrogé la sacralité du cerf dans le monde de la culture abrahamique (judaïsme, christianisme, islam), et dans ses liens avec des cultures étrangères, l’ouvrage montre que cet animal occupe une place notable dans les hagiographies chrétiennes et soufies. Il conclut par une étude sur la chasse qui n’est rien d’autre qu’une confrontation avec un invisible peuplé de saints et d’esprits, par laquelle le chasseur se trouve éprouvé.
Plusieurs maison d’éditions de livres autour de la chasse proposent des livres sur la vie des grands cerfs, néanmoins il y a des références à piocher notamment les deux ouvrages suivants : un beau livre de photos de Stéphan Bonneau et une monographie de Jean-Luc Jorion dans laquelle on peut trouver des infos si on veut approfondir sa connaissance.
Voici également ux éditions Delachaux et Niestlé, quelques titres qui pourront alimenter vos recherches et vos sorties.
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